Le livre porte comme sous-titre « La métamorphose des Muses ». Les textes sont bilingues : français et grec ancien. Neuf pages de gauche présentent des photographies en noir et blanc. Ce sont celles de statues du parc de Versailles emballées pour l’hiver dans une bâche de protection. L’idée des auteurs est la suivante : imaginer que les neuf photographies représentent les chrysalides à l’intérieur desquelles les neufs Muses antiques (Calliope, Clio, Érato, Euterpe, Melpomène, Polymnie, Terpsichore, Thalie et Uranie) seraient susceptibles, selon la vision des auteurs, de se métamorphoser en personnages mythiques féminins de l’Antiquité grecque classique. Sur la page de droite apparaissent dès lors, en français et en grec, huit noms de femmes dont l’un d’entre eux pourrait être celui porté par la femme issue de la métamorphose de la Muse, le neuvième nom, en lettres capitales, étant celui de la Muse elle-même enfermée dans la chrysalide.