Ce journal intime fictif, traduisant les hantises et les préoccupations de son auteur, permute le principe de l'autofiction : l'écrivain assène avoir vécu ce qu'il raconte sans prétendre à la véracité de ses propos. Articulant une écriture fragmentée, la récurrence de quelques motifs et la singularité des journées, le diariste constate l'impossibilité du détachement.